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Germanwings: la presse identifie le co-pilote. Suicide ?

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On connait l’identite du copilote. Voici sa fiche de la FAA. Il semblerait qu’en 2012, il etait pilote prive et faisait du planeur aux USA. Son age est de l’ordre de 28 ans. Doit etre assez nouveau dans le metier. Une autre information non confirmee encore fait etat du changement du pilote automatique pour aller de 38000 a 100 pieds. Ceci garantit donc l’impact contre les montagnes qui montent a plusieurs milliers de pieds dans la region. On dirait que celui qui a fait cela, voulait tuer les gens de maniere certaine, mais de maniere lente.

Plus d’infos au fur et mesure qu’on en sait plus.

La presse mondiale parle ouvertement de suicide.

 

Record FAA:

La page ci-dessous provient d’une base de donnee publique de la FAA. C’est-a-dire que tout le monde peut y acceder librement afin de verifier des informations sur des pilotes. Ceux qui sont dans cette base ont accepte d’avoir leurs informations publiees ainsi. Voici le lien pour verifier: https://amsrvs.registry.faa.gov/airmeninquiry/

Record FAA du copilote
Record FAA du copilote

 

 

44 COMMENTS

  1. Même si les évidences de destruction volontaire semblent présentes, on ne peut pas valider un scénario sans exclure les autres. Hors la comparution du procureur français vise à justifier uniquement sa conclusion. C’est hàtif et non diligeant. Il y a un point commun entre de nombreux accidents récents. En moins de 24 heures la faute a été jetée sur les pilotes. Il faudrait peut-être imposer un retour d’expérience sur les enquêtes elles-mêmes,

  2. A l’auteur de cet article: attention avec ce que vous publiez. Cette page Facebook, soi disant revendiquée par l’Etat Islamique est bien sûr un canular.

    Mais évitez de propager ce genre de messages qui propagent la haine de l’Islam.
    Ce n’est vraiment pas le moment.

  3. Bonjour Amine,

    Je me demandais, étant donné que le FCU est multifonctions, est-il possible que le copilote est voulu modifier le FPA mais se soit trompé et ait modifié par erreur la V/S ou l’altitude.

    Par ailleurs, dans la conférence de presse le procureur affirme que le copilote a manipulé les commandes en tournant donc un des boutons du FCU, comment peuvent-ils déterminer cela avec uniquement en leur possession la bande son du cockpit, les boutons rotatifs du FCU émettent-ils un bruit spécifique lorsqu’on les tourne?

    • Bonjour

      Je ne sais pas encore d’ou les infos viennent. Il y a beaucoup de confusion a ce stade. J’attends que les choses se decantent pour y voir plus clair.

      Une fois seul, il est possible que le copilote ait voulu faire quelque chose de legitime. Par exemple, changer d’altitude a la demande du controleur aerien. Par contre, c’est une homme bien entraine sur ce type d’avion et meme capable de le poser tout seul en cas de besoin. Il peut faire une erreur ponctuelle, tout le monde en fait, mais il est en mesure de la corriger la seconde d’apres. La, il est difficile de comprendre comment il a laisse l’avion descendre pendant 10 minutes et son collegue bloque dehors et ceci jusqu’au crash.

      C’est pour ca que le suicide semble etre la seule raison qui donne du sens a cette sequences d’action. Mais je vous assure que j’aimerais bien que l’enquete finisse par trouver autre chose. J’ai beaucoup de mal a accepter cette option meme si point dessus depuis le debut.

  4. Je me méfie de la conférence de presse du procureur de Marseille, très médiatique et donc l’inverse du travail sérieux et appliqué du BEA. De toute évidence, il saute rapidement à de nombreuses conclusions juste avec la bande audio … Le coup des réponse “brèves” et “laconiques” est montré comme une preuve à charge et me semble bien léger. Les affirmations sur l’action volontaire sur le pilote automatique me semblent également sans fondement audio sauf si l’airbus fait une confirmation vocale des actions ce dont je doute fortement …

    Après, dans le cas d’un suicide avec un pilote jeune donc plus familier du maniement d’un avion de ligne au pilote automatique que manuellement, l’utilisation du PA plutôt qu’un piqué brutal ne me parait pas illogique …

  5. Merci pour votre réponse,

    Vu son jeune âge, et la ville dans laquelle il a fait escale, ne pourrait-on pas imaginer qu’il ait eu une nuit très, trop, agîtée (alcool, drogue), et qu’une fois le pilote sortie du cockpit, et après avoir fait une erreur dans la modification d’un paramètre de vol, il se soit endormi dans un sommeil si profond, voir comateux, qu’il n’ait pu être réveillé par les appels du pilote et du centre de contrôle?

    • S’il etait arrive sous l’influence visible de produits chimiques, je crois que le commandant de bord voir meme les autorites aeroportuaire l’auraient bloque.

  6. Il parle de “bouton commandant la perte d’altitude”, c’est assez imprécis.

    Ce peut être VS ou ALT (ou autre chose, je ne suis pas un spécialiste) mais c’est vrai que la régularité de la descente et le taux laisse à penser qu’il s’agit de VS.

    • Je crois que meme le BEA ne sait pas encore. Ils ont juste en enregistrement audio et un suivi radar a ce stade.

  7. Il faut chercher dans l’histoire récente du pilote un trauma cranien léger qui aurait pu créer plus tard un hématome sous-dural en raison de l’altitude. Ce genre de lésion cérébrale crée un coma mais pas la mort. Aucune visite médicale ne peut détecter cela.
    Insensée cette précipitation des autorités! Pour ne pas dire suspicieuse.

  8. Apparemment l’automatisme de gestion de la porte blindée a été conçu pour éviter toute intrusion externe indésirable, d’où le verrouillage volontaire inhibant le code de la procédure d’ouverture (sous contrainte) d’un personnel de cabine ou (co)pilote à l’extérieur du cockpit.
    Un déverrouillage automatique devrait avoir lieu sur les conditions (1 seul pilote interne + verrouillage enclenché + risque majeur de crash (critères) à déterminer). C’est le principe du watchdog qui permet soit de mettre un système en sécurité, soit le maintien de l’état du système quelque soit l’anomalie

    • C’est vrai que ca remet en cause le principe de cette porte mais au fond, si un pilote veut faire ecraser l’avion, il est difficile d’imaginer un systeme qui puisse l’en empecher. Meme si la porte n’existait pas, un suicidaire determine trouvera toujours un moment ou il pourra detruire l’avion par ses actions. Regardez ce cas par exemple: http://www.securiteaerienne.com/egyptair-vol-990-suicide-du-pilote/

      Le commandant de bord a pu revenir mais n’a rien pu faire pour empecher le crash.

  9. Je vais surement dire une bêtise énorme vu que je n’y connais rien du tout mais ne serait il pas techniquement possible de mettre en place une procédure qui permettrait de reprendre les commandes d’un avion depuis le sol, comme pour les drones militaires ?

    • C’est pas evident. Imaginez que vous survolez un pays ou un controleur se sent suicidaire dans sa tour de controle. Il decide de prendre les commandes des avons a 100 km autour et les ecraser un par un… On revient exactement au meme probleme en fait.

  10. C’est le quart d’heure de gloire qu procureur de Marseille. Il nous explique avoir résolu l’affaire en 48h chrono car il est plus fort que le méchant BEA qui perd du temps à réfléchir. Je suppose que sa demande de promotion est déjà rédigée.

    Il faut attendre la découverte et l’analyse de l’enregistreur de donnée pour savoir ce qu’il a fait exactement avec les commandes …

  11. Moi, je trouve que le procureur s’en sort plutôt pas mal face à la pression qu’il doit subir. Tout comme lui je serais assez agacé… d’avoir vu l’information fuiter vers le New York Times…

  12. Apparemment si le co-pilote n’a pas répondu à la demande d’ouverture basique de la porte par le pilote, celui-ci a du utilisé la procédure emergency (saisie d’un code) déclenchant une alarme stridente dans le cockpit durant 30 s et ouverture de la porte sauf si action manuelle du copilote. Hors aucune trace de cette alarme: si le pilote a utilisé la procédure et qu’il n’y a pas eu d’alarme (cf enregistreur) l’automate de gestion de cette porte était peut-être défaillant!

  13. Sauf si le copilote avait positionné le switch sur “Lock” avant toute tentative/demande d’ouverture par le pilote, aucune alarme ne retentit a priori.

    En revanche, les fonctionnements et paramétrages des procédures d’accès au cockpit diffèrent d’un avion/compagnie à l’autre a priori.

  14. Merci AGAG; ayant été expert en recherche de bug sur calculateur embarqué je pense que celui (ou automate) gérant l’accès au cockpit doit être revu et prévoir ce cas d’action volontaire pour déverrouiller cette porte sur condition anormale critique

  15. Parce que cela lui gâche sa belle conférence de presse ? Et si cela se trouve, la fuite vient de ses services. On a bien vu que dans toutes les affaires judiciaires de ces dernières années en France, surtout les politiques, les scoop fuitent immédiatement dans la presse.

  16. De toute évidence, c’est parti pour être la même foire d’empoigne que pour le MH370 avec des annonces quasi-quotidienne dans tous les sens. Je plains d’avance les familles des victimes.

  17. Quand le BEA (qui a tout son temps) ne dit rien il cache quelque chose, quand le procureur (qui est sous la pression) dit quelque chose c’est hâtif et précipité… faudrait savoir!

  18. Nikororj,

    Je crois ne pas avoir mentionné le BEA.
    La célérité du procureur dans la communication est appropriée à la situation, mais il devrait se limiter aux faits. Hors il communique une conclusion sans y opposer aucun scénario alternatif et ce après quelques heures seulement. Etonnant pour une instruction sur une catastrophe aérienne. Il parle de “fait volontaire”. Concrètement il attrribue la responsabilité du blocage de la porte au co-pilote. Hors il y a des retours d’expérience sur les blocages de portes involontaires. Le reste (respiration, changement de VS,…) ne constitue qu’un faisceau d’indices. Et la presse francaise de relayer cette conclusion pour leur compte. Notez que la majorité de la presse espagnole ne fait que citer la conclusion du procureur entre les guillemets.

  19. J’ai lu dans les commentaires qu’un Mirage 2000 avait décollé de la base d’Orange dès la perte de contact radio avec l’Airbus.
    Quelle aide cela peut il apporter à l’avion en difficulté au juste ?
    Au pire, le Mirage peut abattre l’avion pour éviter un crash sur une agglomération j’imagine ?

  20. Bonjour,

    Cette possibilité existe toujours mais elle est assez malaisé à mettre en œuvre. Pour faire simple, elle ne peut être décidée que par les plus hautes autorités du pays (premier ministre) via la HADA (Haute Autorité de la Défense Aérienne). Ce poste est tenu 24h/24h par un officier général en poste autrefois à Taverny et maintenant à Lyon Mont-Verdun (nord de Lyon). Lors du détournement du vol AF Alger-Paris en 1994, la question s’est posée jusqu’à ce que l’avion se pose à Marseille (il a été établi depuis que les terroristes avaient l’intention de crasher l’avion sur Paris).
    Avant de prendre une telle décision, il faudrait disposer de certitudes quant aux desseins du ou des individus ayant pris les commandes de l’appareil, pilote(s) ou terroriste(s). Décision terrible à prendre et non moins terrible à mettre en œuvre. Il est des “victoires” aériennes qui n’en seront jamais. De plus, imaginez la gesticulation médiatique et judiciaire qui suivrait.

    Bonne journée

  21. Bonjour,

    Je partage l’avis de Campbell sur la conclusion hâtive communiquée par le procureur.
    Les catastrophes sont souvent la conséquence d’événements concomitants matériels et/ou humains et lorsque l’on fait une recherche dite de root-cause il faut effectivement traiter toutes les branches qui mènent à l’événement redouté; en voici une: blocage intempestif du système de verrouillage porte + malaise du copilote. Mais alors pourquoi la descente engagée? De part l’historique, avant de quitter son siège, il y aurait eu une “révision” de la procédure d’approche de Dusseldorf auquel le co-pilote aurait participé de façon peu locace (début de problème physique?) . Dans l’hypothèse d’un malaise, il aurait pu enclencher la procédure de descente (par confusion) avant de perdre connaissance. Why not?

  22. Le parquet Allemand a découvert des arrêts de travail déchirés par Lubitz et dans le lot, un pour le jour du crash.
    Le parquet n’est pas en mesure de communiquer pour l’insant sur la nature de la maladie.

    C’est très intéressant.

    Deux choses l’une :

    – soit c’était des arrêts pour sa dépression avérée, auquel cas on peut imaginer que Lubitz refusait l’idée même de perdre son job à cause d’elle, ce qui invaliderait quelque peu la thèse du type qui a prémédité sa fin ou alors pris de colère délirante, Lubitz a choisi de se venger contre la cie et/ou le médecin qui l’a arrêté.

    – soit ces arrêts concernent un autre type de maladie qui n’a rien à voir avec la dépression auquel cas tout reste ouvert au niveau du malaise possible.

    Il va falloir savoir sur quoi portaient exactement ces arrêts de travail.

  23. L’autre hypothèse étant que Lubitz a caché ses arrêts de travail à son entourage et surtout à son employeur, dans un cloisonnement ici tragique entre le médical et le professionnel, une dissimulation qui s’étendrait donc sur une période relativement conséquente ce qui accréditerait la thèse d’un conflit interne entre sa maladie et sa passion de piloter à tout prix auquel cas cela pourrait expliquer son geste qui serait, dans ce cas précis, purement un geste suicidaire de désespoir et non de colère ou de vengeance orientée vers quelqu’un.

    Tant que le parquet Allemand ne divulguera pas les motifs des arrêts de travail, on ne saura pas.

  24. Une grosse déception amoureuse pourrait être un événement déclencheur.
    Relativement récente, pas plus d’un mois, ce qui aurait réactivé certains mécanismes dépressifs de 2009 au point de consulter régulièrement depuis quelques semaines avec donc des certificats médicaux d’arrêt de travail qui attestent du sérieux de son état.
    Lubitz cache le retour de sa maladie au paroxysme à tout son entourage, Lufthansa incluse.

    Peu de temps avant le jour du crash, il prend la décision d’en finir avec sa souffrance, il déchire ses arrêts de travail qui lui rappellent à la fois sa petite amie perdue et vécus comme frein à son épanouissement PRO depuis des années, il prend donc la décision de piloter une dernière fois et profite de la première aubaine, le jour du crash, pour se retrouver seul avec son destin et entrainer avec lui les 149 autres personnes.

    Tragique mais parfaitement plausible.

  25. Pourquoi mettre autant de temps à crasher ? Si on est certain que le copilote n’était pas évanoui après que le pilote soit sorti, il reste une hypothèse audacieuse mais qui donnerait du sens à cette longue trajectoire folle : il pourrait s’agir d’un crime sexuel, viol d’un pan de montagne de schiste noir à la forme évocatrice. https://www.youtube.com/watch?v=0lxOwFfJQYo à partir de 0:20
    Le copilote connaissait la région pour y avoir volé avec son aéroclub. Mon hypothèse pour l’instant gratuite sera renforcée ou infirmée après analyse de la seconde boite noire. Y-a-t-il eu pilotage fin dans la dernière partie du vol ?

  26. Jorn,
    A ce stade, on parle de maladie, pas d’un mélodrame. Le diabète par exemple est une maladie qui peut causer un comas subite.

  27. Il n’est pas à exclure que certains aient balancé la purée trop tôt, si jamais Lubitz consultait pour une maladie grave qui n’avait rien à voir avec son background dépressif, ca pourrait faire rebondir l’enquête de manière douloureuse pour tous ceux qui ont plongé tête baissée sur la thèse du pur suicide jouissif ou non.

    Comme par hasard, certains experts médiatiques commencent à temporiser, évoquant une petite possibilité de malaise avec spasme sur le manche incliné expliquant la descente progressive de l’avion avec “un plus c’est long plus c’est bon” peu compatible avec un type qui veut en finir rapidement, je rejoins donc Max Char sur une partie de son scenario porno tragique.

    Il manque donc le FDR qui tiendrait donc le rôle de capote salvatrice, pour pondre enfin un rapport safe et fertile.

  28. Andreas Lubitz AURAIT été bel et bien en arrêt de travail pour dépression du 16 au 29 mars.
    Rumeur médiatique et Internet qui demande à être confirmée par le parquet.

    Si c’est le cas, GAME OVER, ou presque, le FDR sera donc nécessaire pour confirmer le scenario le plus probable des faits et gestes supposés de Lubitz dans le cockpit jusqu’au crash.

  29. Bon on commence à y voir plus clair.

    1 – Lubitz a consulté à l’hôpital de Düsseldorf le 10 mars mais pour un diagnostique sans recevoir de traitements ce qui implique que Lubitz a consulté ailleurs pour recevoir un traitement, d’ou les arrêts de travail du 16 au 29 mars.

    2 – Lubitz veut absolument piloter, il prend son traitement et déchire ses ordonnances et ses arrêts de travail

    3 – Lubitz a caché sa maladie à son entourage et à sa cie.

    4 – Lubitz se retrouve donc à bord de l’A320 en tant que copi.

    A partir de là, 2 hypothèses :

    – Suicide.
    – Malaise consécutif à une médicamentation inadaptée dans son cas et qu’il restera à déterminer.

    En outre on apprend que la procédure du Germanwings est de se mettre sur Lock une fois qu’il reste un seul pilote dans le cockpit.
    D’autre part, la demande de diminution d’altitude peut se faire de 2 manières :
    – Soit pas la targette-sélecteur sur le bandeau de commande mais qui est totalement silencieuse, ce silence est formellement confirmé par des spécialistes du 320.
    – Soit par une action sur le PA à partir du désengagement du manche vers le bas, qui, elle, n’est pas silencieuse.

    On en revient toujours au même point : l’urgence de retrouver le FDR..

  30. Admettons que Lubitz ait consulté un médecin au début du mois et qu’on lui annonce une maladie qui lui provoque des pertes de connaissance de plusieurs minutes. Il peut repartir tranquillement avec sa feuille d’arrêt maladie dans la poche, couvert par le secret médicale? On le laisse juger lui-même son état de voler?
    Ceux qui défendent encore la thèse du malaise ne se rendent pas compte qu’elle est encore plus désastreuse pour l’image des compagnies et des pilotes car cela signifie qu’il y a aujourd’hui des pilotes qui volent avec un arrêt maladie déchiré chez eux. Et qu’ils cachent à tout le monde le fait qu’ils pourraient s’évanouir à tout instant aux commandes de leur avion.

    • Eh oui : ça s’appelle le secret médical. Il peut y avoir un risque de malaise, ou de tout autre dysfonctionnement du corps humain, y compris du cerveau, y compris un type de dysfonctionnement du cerveau qui fait que le malade ne sait pas qu’il est malade, ne se sent pas malade, et donc ne se soigne pas et n’informe pas son employeur, ni même sa famille, ni ses parents, ni ses amis…
      D’un autre coté, si on lève le secret médical, on a encore moins de chance que le patient communique avec son médecin et donc encore moins de chances de déceler un problème.
      Et d’un autre coté encore, on en sait tellement peu sur le fonctionnement du cerveau, (et donc sur ses dysfonctionnements) qu’il est très difficile de dire aujourd’hui si une personne un peu dépressive, ou un peu “euphorique” va faire une crise grave dans 3 mois, dans 1 an ou jamais. Tout au plus sait-on prescrire un médoc “au cas où” et observer le résultat : si le sujet réagit bien, on poursuit et éventuellement on ajuste le dosage. Sinon, on essaie un autre médoc…
      Ou alors, on interdit de vol tout ceux “qui ne se sentent pas bien”, qui sont “un peu tristes” ou un peu trop “actifs”, ou “surmenés”, ou qui ont des soucis avec leur petite copine, avec leur banquier,…
      Ca va faire du monde…

      • Ne me parlez pas de secret médical quand il s’agit d’un pilote de ligne déjà diagnostiqué dépressif grâve 6 ans auparavant.
        Est ce que cela vous viendrez à l’idée d’invoquer le secret médical le jour où un policier vous arrête ivre au volant de votre voiture?

  31. La petite amie de Lubitz déclare aujourd’hui, je synthétise, qu’il avait dans l’idée qu’un jour, il changerait tout le système (comprendre Aviation civile) et qu’on retiendra son nom.

    Ca veut dire peut être quelque chose sans pour autant affirmer que c’est lié à 100% avec le crash.

    Si on pense que c’est lié, il n’est pas tordu de penser qu’il ait imaginé ce type de scenario à l’avance, il connaissait cet endroit des Alpes, il peut très bien l’avoir planifié mentalement auparavant, il lui manquait juste une opportunité que le commandant de bord lui a malheureusement donnée.

    Surtout, il lui manquait un événement déclencheur, or on apprend qu’il venait de rompre avec sa petite amie.

    Ca fait quand même beaucoup de faisceaux de présomption en faveur de la thèse du suicide/meurtre de masse sous motivation narcissique (déni d’incapacité de réaliser son rêve de devenir commandant de bord sur long courrier).

    Maintenant, tout ceci doit être absolument confirmé par le FDR sinon on risque d’en rester à la conclusion que Lubitz n’aurait jamais dû se retrouver à bord de cet avion et puis c’est tout.

    La seule chose de certaine, c’est qu’il y aura un avant et un après Lubitz, une sorte de jurisprudence “Lubitz” et en ce sens, il aura réussi à changer le système et que le monde entier se souviendra effectivement de son nom.

    • Je suis pratiquement sur la même ligne que vous. Il me semble assez probable que ce coin des Alpes ait été visé, ou alors Barcelonnette (Barcelonne/Barcelonnette) allez savoir quelle association d’idée a pu conduire à la catastrophe. Ca ne change pas grand chose au problème, mais c’est logique (dans une logique qui n’est pas la notre évidement).
      Quand à la séparation avec la copine, ça peut être la cause ou la conséquence. En effet, en début de crise maniaque, une personne très proche va progressivment déceler des anomalies du comportement de son compagnon, et lui en faire part. Instinctivement, le schéma mental du malade peut évoluer pour exclure cet élément “perturbateur”. En gros, le malade se referme sur lui même et “tourne en rond” dans son schéma mental, ce qui est évidement difficile à vivre pour la compagne, qui finit par rompre.

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