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Interview sur Voice of America

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Un petit echange au sujet de l’actu et les mesures prises par les compagnies aeriennes, a savoir l’obligation d’avoir toujours deux personnes dans le cockpit:

Lien: voir l’audio en bas de page

http://www.lavoixdelamerique.com/content/deux-personnes-dans-le-cockpit-obligatoirement-pour-beaucoup-de-compagnies-aeriennes/2697003.html

Je parle d’un accident Egyptair a un moment donne, voici l’article pour avoir plus de details:

http://www.securiteaerienne.com/egyptair-vol-990-suicide-du-pilote/

5 COMMENTS

  1. Votre intervention rejoint tout à fait ce que me disait une amie hôtesse de l’air sur long courrier : elle ne voit pas du tout comment elle pourrait empêcher un pilote ou un copilote de scratcher un avion, enfermée avec lui dans le cockpit.

  2. Avec ces dispositions, on peut prévoir le prochain drame “imprévisible” avec dans le rôle principal une hôtesse ou un steward devenu kamikaze pour une raison ou une autre…. Pas du tout rassurant de savoir qu’à certains moments d’un vol des personnes lambda, dont la vocation première n’est pas d’assurer la sécurité technique de mon vol, peuvent se trouver à moins de 50 cm des commandes. Espérons que le problème du dévérouillage en urgence de la porte blindée depuis l’extérieur sera traité plus sérieusement.

  3. Si dans un système quel qu’il soit, le facteur de risque est la CPU (l’unité centrale de commande) elle-même , dans ce cas les pilotes, tout mesure visant à contrôler celle-ci est strictement inutile puisque la CPU est autonome et hiérarchiquent supérieure à tout autre système de contrôle. Un pilote déterminé à tuer tous les passagers d’un avion peut simplement d’abord tuer son coéquipier avant d’agir. le reste ne vise qu’à rassurer les clients de l’aviation civile.

  4. Une question : et si ce drame était un d’abord un drame de la gestion des ressources humaines ? Si je comprends bien à travers ce qui a été écrit ici ou là, l’optimisation du temps de travail des pilotes, au sein de ces compagnies low cost et particulièrement pour les trajets courts, conduit à assembler des équipages dont les membres collaborent très occasionnellement et donc ne se connaissent pas vraiment. Dans ces conditions, la détection des états mentaux ou physiques rendant l’aptitude au pilotage du collègue sujète à caution ne doit pas être aisée, à l’inverse de ce qui se produit naturellement lorsque ceux-ci travaillent ensemble d’une façon suivie.

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