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Video: exemple d’approche Circle-to-Land

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Afin de mieux comprendre l’accident de l’A310 aux Comores, voici un exemple d’approche ou les pilotes doivent faire une vent-arriere en maintenant le visuel sur la piste. Puis, ils font demi-tour et viennent atterrir. Imaginez la meme scene mais de nuit, vous comprendrez un peu la difficulte a laquelle devait faire faice l’equipage du vol de Yemenia. N’essayez pas ca chez vous !

De nombreuses compagnies aeriennes ne vont sur des terrains exigeant ce genre de manoeuvres, comme celui de Moroni, que de jour. Ici, c’est un 757-200 de American Airlines qui fait demi-tour pour venir atterrir en direction 02 sur l’aeroport de Tegucigalpa, au Honduras.

Les approches directes peuvent etre impossibles a cause de reliefs, agglomerations, manque d’equipement… etc. Dans ce cas, les pilotes font l’approche sur une piste, mais atterrissent soit sur une autre, soit sur la meme piste en direction opposee.

Ils doivent garder le visuel sur la piste, les reperes au sol et maitriser l’energie de leur avion en meme temps. Les risques de CFIT sont statistiquement tres eleves.

Approche MVI Moroni
Les pilotes volent au 016 au-dessus de la mer puis tournent a droite
sans depasser les feux a eclats et se retrouvent alignes sur la piste.

4 COMMENTS

  1. Atterrissage à contre QFU, une procédure que de moins en moins de pilotes maitrise.
    Pourquoi ?, à mon avis, parce que les automatismes et les aides au pilotage actuel font oublier les fondamentaux du pilotage à vue.
    Dans le cas présent, il est nécessaire d’avoir la piste à vue pendant toute la procédure.
    Ensuite, effectuer un pilotage en manuel (et non partiellement) afin de maitriser l’avion en cap et altitude.
    Il est aussi nécessaire de connaitre les bases du calcul mental afin de visualiser les conséquences du vent sur l’avion. Par exemple, une approche initiale à 170Kts avec 30Kts de vent arrière donne 200Kts de vitesse sol. Un virage au taux standard à cette vitesse donne un rayon de pratiquement 1 Nm (1852 mètres).
    La procédure débute par un virage au cap 331, à 5.2 Nm. Mais pour respecter ce tracé, il faut prendre en compte l’évolution de l’avion avec le composante vent, ainsi que le temps de réaction du pilote, c’est-à-dire, engager le virage à 6.2Nm voire à 6.5Nm.
    Si on se plante à ce début de procédure, on se retrouve au nord, et ensuite lors de la prise de cap au 016 on sera trop près de la piste pour effectuer le dernier virage.
    Si à cela, on ajoute une altitude non stabilisée, on a tout faux.

  2. Bonjour,
    J’ai rédigé il y a quelques jours un commentaire concernant cet article. Je découvre qu’il a été supprimé. Pour mon information, quelle est la raison ?
    Merci de me préciser.
    Cordialement

    • Bonjour, c’est juste l’antispam du site. Je viens de faire migrer le site. Je suis en train de mettre tous les modules a jour ainsi que d’approuver les commentaires qui ont ete bloques par erreur.

      Toutes les excuses pour le desagrement 🙂

  3. Pour compléter l’article concernant cet accident, voici les conclusions de l’enquête du 25 juillet 2013.
    Les causes
    L’accident est dû à des actions inadaptées de l’équipage sur les commandes de vol ayant
    amené l’avion dans une situation de décrochage qui n’a pas été récupérée. Ces actions ont
    été consécutives à une manœuvre à vue non stabilisée, au cours de laquelle de nombreuses
    et différentes alarmes relatives à la proximité du sol, à la configuration de l’avion et à
    l’approche du décrochage se sont déclenchées. L’équipage dont l’attention était focalisée sur
    la gestion de la trajectoire de l’avion et le repérage de la piste, n’a probablement pas eu les
    ressources mentales suffisamment disponibles, dans cette situation de stress, pour réagir de
    façon adéquate aux différentes alarmes
    Ont contribué à l’accident:

    – Les conditions météorologiques présentes sur l’aéroport (des rafales de vent
    avoisinant les 30 kts).

    – L’absence d’entrainement ou le briefing de l’équipage avant l’exécution de vol sur
    Moroni conformément au manuel d’exploitation de la compagnie Yemenia, au regard
    de l’hésitation du pilote à exécuter la MVI(aucun des documents remis à l’enquête
    n’illustre ces formations).

    – La non application de la procédure consécutive à l’alarme PULL UP par l’équipage .
    après le point publié qui est de 5,2NM), ce qui implique que l’équipage a tardé
    l’ouverture pour rejoindre la branche vent arrière droite.

    – La non exécution de la manœuvre MVI par l’équipage (l’avion a quitté l’axe du LOC

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