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Accident Airbus A340 à Toulouse – 3 blessés graves

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Un Airbus A340 600 neuf effectuant des essais moteur au sol avec 9 personnes à bord a, pour des raisons encore indéterminées, percuté un parapet anti-bruit jeudi après-midi sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac, faisant dix blessés, dont trois grave. L’un des blessés graves se trouvait au sol au moment de l’accident qui s’est produit sur une aire de point fixe dite Bikini à Saint-Martin-du-Touch, à l’ouest de Toulouse, selon un porte-parole d’Airbus. Le pronostic vital des trois blessés graves n’est toutefois pas engagé. Sur les dix personnes blessées, quatre ont dû être hospitalisées. Les six autres ont été soignées sur place.

Selon Fabrice Brégier, directeur général d’Airbus, l’accident s’est produit “lors d’un procédure classique d’essai que l’on fait sur tous [les] avions”. Lors de ce type d’essais, a expliqué pour sa part le responsable de la communication d’Airbus France, Jacques Rocca, l’appareil est immobilisé pour faire monter les moteurs en puissance. “Pour une raison indéterminée l’appareil s’est mis à rouler et il est monté sur une digue face à lui”, a-t-il dit. Une enquête a été ouverte. “Le problème technique va être expertisé. On va trouver la solution et remédier au problème”, a indiqué Fabrice Brégier, ajoutant que la société allait “regarder s’il faut freiner les livraisons”.

80 pompiers mobilisés
Dans un communiqué, Airbus avait tout d’abord fait état de cinq blessés parmi les 9 personnes se trouvant à bord de l’appareil, “deux légèrement et trois plus fortement”. Selon Airbus, “neuf personnes se trouvaient à bord de l’appareil afin d’y effectuer les mesures habituellement prévues”. Lors de l’accident qui a mobilisé 80 pompiers de l’aéroport, le nez de l’appareil a violemment heurté le parapet tandis que la queue de l’avion touchait le tarmac. L’accident s’est produit sur la partie de l’aéroport réservée à Airbus.

L’appareil effectuait des essais moteur avant sa livraison – dans les huit jours – à la compagnie émiratie Etihad Airways. L’accident a provoqué une interruption de trafic de plus d’une heure sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac en raison de la mobilisation des pompiers sur les lieux de l’accident.

 

FIN DÉPÊCHE AFP
 


 

Cas similaire
C’est arrivé le 23 aout 2001 à l’aéroport de Kuala Lumpur International (Malaisie). Un technicien décide de faire circuler le 747-368 de la Saudi Arabian Airlines pour l’amener vers le terminal où les passagers doivent être embarqués. Le technicien n’avait ni le droit ni la formation pour réaliser une telle manoeuvre. Il mit en route les réacteurs 2 et 3 et oublia de brancher les pompes mettant sous pression les circuits hydrauliques. L’avion immatriculé HZ-AIO prit un peu de vitesse et c’est seulement à ce moment que le technicien constata qu’il n’avait ni contrôle directionnel, ni pression de freinage. L’appareil traversa un taxiway, un terre-plein et finit dans le fossé. Personne ne fut blessé, mais l’avion fut détruit au delà de toute réparation. Personne ne fut blessé parmi les 6 occupants.

 

Sortie de piste Boeing 747 Saudian
Le fossé a empêché l’avion de faire une incrusion sur une piste !
 

 

 

Sortie de piste Boeing 747 Saudian
L’avion n’est pas réparable, mais beaucoup de pièces ainsi que les moteurs peuvent être récupérés.
 

1 COMMENT

  1. Quelques précisions à faire…
    Quand on lit le rapport du BEA, il y avait des techniciens arabes à titre d’observateurs pour vérifier que l’avion était conforme.
    Ce sont les techniciens d’Airbus qui étaient aux commandes et ils n’ont pas suivi les procédures prévues pour faire cet essai ! Et ce n’était pas la première fois !
    Les techniciens arabes avaient vu une fuite d’huile sur un des moteurs et les techniciens d’Airbus ont mis les moteurs à fond au point fixe pour que l’huile se fluidifie en s’échauffant, rendant la fuite plus visible.
    Mais ils ont oublié qu’ils n’avaient pas les cales et surtout de couper les moteurs quand ils ont vu l’avion avancer…
    Heureusement, chez Airbus ils ont trouvé une bonne excuse :
    « Les enjeux industriels et commerciaux auxquels sont associées les activités de livraison peuvent induire une pression temporelle sur les opérateurs chargés des essais pendant cette phase. »
    Une excuse à $200000000 !
    Donc tout va bien…

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